mercredi 2 janvier 2008

Fou, vous dis-je, fou!

En effet, je suis fou, totallement fou, une soirée parmis tant d'autre, et pourtant, ce soir, j'ai un petit truc en plus, j'ai la folle envie d'écrire un nouvel article sur mon blog à l'abandon.
Evidemment, la question cruciale vient immédiatement à l'esprit: quel sujet vais-je aborder cette fois-ci? Et quelle photo adjoindrais-je à l'article? Je suis sûr (presque!) que la question vous titille aussi, allez... avouez. Et bien en fait, pour ne pas faire durer plus que ça le suspens, je n'ai vraiment aucune idée du sujet que je vais aborder... Loin de moi les élants rageurs contre les maths, loin de moi la base militaire de Satory, bref, je pense que c'est pour cette raison que le blog est resté vierge de tout nouvel article pendant tant de temps. J'ai pourtant envie de briser cette monotonie dans laquelle s'est installé mon petit blog, et donc, pour ce faire, écrire quelques mots, plus ou moins sensés, je ne sais pas encore où tout celà va me mener...

Ca y est, une idée me vient! Je vais essayer d'improviser une petite histoire toute droite sortie de mon imagination, parfois débordante, souvant abscente. J'éspère que celle-ci sera plaisante, et j'éspère également purger ma dette envers ma patate par la même occasion (ça compte hein? ça compte?!).
Bref...

Il était une fois, un oranger et un pommier, cohexistants dans un même champs, laissé récemment à l'abandon (pauvre champ... tout comme ce blog) par son propriétaire. Ces deux arbres fruitiers étaient tout deux doués de la parole, ainsi, leurs vies furent moins ternes. Car il faut le dire, la vie d'un oranger ou d'un pommier n'est pas ce qu'il y a de plus excitant, si vous croyez à la réincarnation, vous dévriez déjà en être conscient... mais je m'égare (non je ne suis pas un fervant adepte de ces croyences!)! Ces deux arbres furent bien heureux dans un premier temps, de voir le méchant propriétaire les laisser un peu en paix, cet horrible tyrant, chevaucheur de féroces et diverses bestioles de métal, crachants leur horrible nuées noires! Il leur fut bien plus facile de respirer, et de s'épanouir. "Nous voilà fort bien désormais" déclara l'oranger, ce à quoi répondit le pommier,dans un grand soupir de soulagement "Ho ba vouiiiii hein! Comme tu dis!".
Hélas, l'été approchait à grands pas, et la chaleure commençait à se faire sentir, la terre se mit à craqueler, j'irai même jusqu'à dire, elle se mit à former une croûte de cookie trop cuit! Les deux valeureux arbres sentaient l'eau les quitter petit à petit... "Et bien, nous voilà bien mal... J'ai peur que ce soit la fin... si seulement ce gentil homme était resté s'occuper de nous!" pesta l'oranger! Notez bien comment un simple agriculteur peut passer en un court instant d'un "horrible tyrant", à un "gentil homme" aux yeux d'un arbre désespéré.
Les jours passèrent, la chaleure se fit grandissante.
Un jour. Soif...
Deux jours. Soiiiif....
Trois jours. Soiiiiiiiiffff.....
L'espoir était presque réduit au néant lorsqu'un groupe d'autochtones vint en promenade aux abords du champs. Ceux ci s'étonnèrent de voir un oranger perdu dans leur région, et, rafolant d'oranges, se mirent à prendre soin du pauvre oranger. Hélàs, le pommier ne les intéressaient guère, il implorait l'oranger: "aiiiide-moi mon bon gars, aide moi!" mais l'oranger était peu interressé par les paroles de son ancien compagnon, il était bien trop occupé à s'épanouir de nouveau. L'oranger était totalement désintéressé du sort de l'oranger... Dur. Le pommier compris alors quelle était la vraie nature de l'oranger, derrière ces belles paroles et ses longues phrases amicales, se cachait un véritable vautour égoïste. Et c'est là une dure réalité de la vie, on ne voit la nature profonde des gens que dans la véritable détresse... tristesse du monde, ne trouvez-vous pas?
Mais bien sûr, comme dans toutes les histoires commençant par "Il était une fois...", il faut que Justice soit faîte. Je vais donc vous conter comment se termina la triste vie de l'oranger, et comment commençat la belle vie du pommier.
Les promeneurs qui entretenaient l'oranger se rendirent vite compte, que malgrès l'aspect quasi-parfait des oranges, leur jus et leur saveur étaient loin d'être au rendez-vous. En effet, la sécheresse prolongée avait irrémediablement endommagé l'oranger au plus profond de son être, mais selon moi, c'est surtout sa cruauté envers le pauvre pommier qui fut la cause de sa déchéance, si triste soit elle. Les promeneurs avides d'oranges se désiteressère donc de l'oranger, qui finit par s'éteindre tel un escrot escroqué.
Le pommier, quand à lui, parvint à renaître de son étât végétatif (oui vous l'aurez compris, mon pommier n'est pas vraiment un végétal), avec l'arrivée des premieres pluies, sont courage et sa détermination l'ayant aider à surmonter cette terrible épreuve. Il ressentit tout de même du chagrin pour l'oranger, si cruel fut-il.
Le pommier vécut alors une belle et douce vit, au grès de saisons, ne pliant jamais sous le vent. Sa vision de la vie fut modifiée à jamais par cet triste évènement. Il a actuellement 107 ans (oui c'est un vieux pommier), et je vous demanderais de le respecter quand vous le croiserez, s'il vous plaît. Changez.

Sur cette terre aride, les plantes attendent la pluie qui n'est pas loin


Et voilààà! Elle est belle mon histoire? Je vous l'avais dit, je suis fou. Mais comme j'suis pas du genre à raconter des trucs ou des secrets à n'importe qui, il ne me restait plus que l'histoire!
Sur ce, à la prochaine camarades!

2 commentaires:

Anonyme a dit…

BOWDEEEEEEL !
Mais, mais, mais... serais-tu fou? Satanée folie !

...du coup tu ne me dois plus aucune histoire, saloperie !


Elle est belle ton histoire, sale gosse, mais j'y rajouterais bien quelque chose : Des papillons.
Ici et là, dans les yeux, dans les ventres, qui vollètent allégrement.



[...]

Anonyme a dit…

bitoQ