Les complexes, ca me vexe.

Et oui, les maths, cette matière qui manie les chiffres avec ingratitude et délicatesse, je n'aime pas! Oui j'ai bien dit ingratitude et délicatesse, deux adjectifs apparement peu amis! J'aurais bien donné la dénomination technique que j'aurais dû savoir l'année dernière pour mon bac de francais, mais manque de bol, je m'y perd toujours dans les mots comme ca, et puis mince, je parle de maths là, pas de francais, je vais m'y perdre sinon! Bindiou!
Bref, les maths, c'est pas trop mon truc, j'ai beau essayer d'y trouver quelque chose d'attrayant, de divertissant, d'utile, je n'y arrive pas vraiment... Encore jusqu'ici, je n'avais rien de bien spécial à repprocher à cette matière... mais là, c'est trop: les complexes, qui a eu l'idée d'inventer celà... Dejà qu'on nous parlait de l'ensemble des réels, maintenant, on nous parle d'imaginaires! Non mais je vous le demande moi: le domaine de l'imaginaire ne devrait-il pas rester dans nos petites têtes, dans les débats philosophiques, dans les livres et les lettres, dans tout ce qui stimule un tant soit peu notre matière grise! Bref, tout ça pour dire que nos chèrs mathématiciens, si gentils, si fous, si dérangés soit-ils, devraient réfléchir deux minutes avant d'employer des mots qui n'ont, je pense, rien à faire avec les chiffres! Les chiffres, c'est du concret, c'est complexe, certe, mais ce n'est surement pas imaginaire!
Alors voilà, en une phrase, pour reprendre le titre de mon article: les complexes, ca me vexe!